Unforgettable

13 05 2013

Article Le Pays du 24/03/2012 par J.G.

Neuf mois de prison ferme pour ce jeune conducteur héricourtois, qui avait pris le volant alors qu’il avait bu beaucoup d’alcool. Bilan : un piéton mortellement blessé à Sainte-Suzanne.

 

Le 6 février dernier, à Sainte-Suzanne, vers 20 h, Raoul Martinez, 71 ans, figure estimée de tous, traverse la route pour aller chercher deux pizzas, pour lui et son épouse Gisèle, chez le marchand installé place de l’Europe, en face de chez lui. Juste à ce moment-là, arrive une Polo VW qui se dirige vers Montbéliard. La route est sèche, l’endroit bien éclairé. Raoul Martinez finit de traverser et va rejoindre le trottoir opposé quand il est heurté de plein fouet par la petite voiture grise. Lorsqu’il retombe lourdement sur la chaussée, le piéton a quasiment cessé de vivre. Ce drame de la route laisse une famille éplorée. Le dossier a été évoqué hier devant le tribunal correctionnel de Montbéliard. À la barre, Romaric, 25 ans, domicilié à Héricourt. « Je ne l’ai pas vu », bredouille le prévenu, prostré. Il répète la phrase en boucle en réponse aux questions du président Alain Troilo, soucieux de savoir comment s’est produit ce tragique accident. Car ce qui est incompréhensible, c’est que le conducteur n’a pas vu le piéton qui venait de traverser devant lui et qu’il a fauché avec l’avant-droit de sa voiture. Roulait-il trop vite ? Oui, à en croire certains témoignages alors que d’autres affirment le contraire. Le vice-procureur Lionel Pascal a la réponse : « Si on n’a pas la preuve d’un excès de vitesse, on a au moins la certitude d’une vitesse excessive, comme en attestent les conséquences ».

Pour le reste, il partage pleinement l’analyse de MMe Fabienne Roma et Christine Vernerey, les avocates des parties civiles constituées par l’épouse et la fille de Raoul, ainsi que par la fille née d’une première union : si Romaric n’a pas vu le piéton, s’il n’a pas gardé la maîtrise de son véhicule, s’il a tué involontairement Raoul Martinez, c’est parce qu’il conduisait sous l’emprise de l’alcool ! Le dépistage effectué une heure après l’accident a révélé le taux de 1,53 g par litre de sang, soit trois fois le taux légal admis de 0,50 g/l. Le prévenu ne conteste pas avoir consommé de l’alcool mais semble minimiser la quantité : « Une cannette de bière de 50 cl, dans l’après-midi, avec un ami, et deux demis le long de la route, dans un bar, à Voujeaucourt ». Il dit être un buveur très occasionnel, qui « ne supporte pas bien l’alcool ». Mais sa vague explication du drame déplaît à la famille. « Ce que la famille voudrait entendre de sa bouche, c’est qu’il ne l’a pas vu parce qu’il avait bu de l’alcool », insistent les avocates. Le représentant du ministère public partage leurs doutes sur le côté occasionnel des libations de Romaric : « Les gendarmes ont noté l’absence des stigmates de l’alcool alors que le taux était très important : ça interroge », soutient le ministère public, convaincu que le jeune homme « a une problématique d’alcool ».

Il requiert deux ans de prison, dont un an assorti de sursis avec mise à l’épreuve et l’annulation du permis de conduire pendant un an. Me Jean-Baptiste Euvrard choisit une ligne de défense très sobre : « Il y a un choc, de l’alcool et un mort ! Que voulez-vous que je vous dise qui soit entendable ! Ce n’est pas possible de lui pardonner. C’est un homme avec ses faiblesses. Est-ce une raison pour le clouer au pilori ? », questionne l’avocat.

Le tribunal inflige à Romaric 18 mois de prison dont neuf avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans. Son permis de conduire est annulé pour trois ans.





The Mist : Mr King dans le brouillard ?

8 10 2008

 
Petite bourgade du Maine, gens ordinaires, vies ordinaires. On reconnait la patte su Maitre Stephen King dès le début de ce film (qui vient de sortir en DVD).
 Après une tempête, les habitants de cette petite ville s’en vont faire leurs course à la supérette du coin… quand une brume inquiètante recouvre la ville. Ce brouillard héberge des créatures plus qu’effrayantes, bien décidées à se repaître des réfugiés. Commence alors l’éternel combat de la dualité humaine : vaincre ces monstres au péril de sa vie, ou en sacrifier quelques uns pour en sauver un plus grand nombre ? Expérience d’origine humaine ou vengence divine ? La race humaine mérite t’elle vraiment d’être sauvée de ces créatures ?

 
 
Si les critiques que l’on peut lire de ce film sur internet sont élogieuses, moi il me reste une question après l’avoir vu : et ensuite ? J’ai comme l’impression d’avoir rater quelque chose… Un goût d’inachevé, comme souvent dans les adaptation ciné de romans. Je n’ai pas lu le livre, mais la version 7eme art me semble bien vite bouclée. J’ai tant de questions encore à la fin du film ! Elles veulent quoi ces créatures ? Et elles viennent d’où ? On a bien droit à une explication vite expédiée de la grande méchante armée américaine (olé!) qui a encore fait mumuse avec des mondes parallèles, mais honnetement, qui a été convaincu par ce passage ? Et cette brume, elle recouvre quoi au juste ? La ville, l’état, le pays ? Le Monde ?! Pourquoi les gens ont il été tués ? Et c’est quoi cet insecte géant vers la fin du film ? On a l’impression d’une scène clé mais sans explication. Du coup, on passe à côté…
 
Bref, nul doute que le bouquin est peut être bien (j’imagine déjà les pamphlets du Sieur King sur la lacheté et l’imbécilité humaine…), mais comme ma scène clé  je crois que je suis passée totalement à côté du film entier ! Bien sur, j’ai vu la métaphore sociologique voir même anthropologique (l’homme n’est qu’un animal comme les autres… prêt à tuer pour sa survie), mais bon… Et les tentacules dessous la porte ?! C’est pas un peu ridicule quand même ?
 

 
Bref, pas un grand chef d’oeuvre, et certainement pas la meilleure adaptation d’un roman de S. King… A mon avis, bien sur…
 
Ludivine





Génétiquement infidèles!

3 09 2008
Une étude suédoise vient en effet d’affirmer que les problèmes relationnels qu’ont de nombreux messieurs seraient en réalité d’ordre génétique ! Le problème viendrait en fait d’un gène  et d’un allèle (c’est à dire une version de ce gène) de celui ci nommé allèle 334. Si cet allèle est présent en un ou deux exemplaires chez les hommes, ceux ci présenteraient des comportements amoureux totalement diffrents de ceux des hommes porteurs d’un autre allèle ! Et oui, mesdames, si votre homme regarde aileurs, ne vous comprends pas et est toujours à côté de la plaque, cela vient de ses petits gènes ! Impressionnant n’est ce pas ? Nous n’avions pas si tord quand on disait "arf, c’est bien un mec !"…
 
(Bon, je vous avoue que je voudrais bien voir l’étude en question, parce que même si je ne suis pas spéciaisée dans la génétique, ça me semble un peu tiré par les cheveux! Mais ça m’a ben fait rire ! Et j’entends d’ici les nouvelles excuses de ces messieurs… "Mais je n’y peux rien chérie si je t’ai trompé, c’est dans mes gènes!" )
 
 
Ludivine
 





Spéciale dédicace à mon voisin!

1 09 2008

 

Merci Laurence de m’avoir fait écouter ça à longueur de journée pendant le stage… Je dédicace cette musique  à mon cher voisin, qui a enfin déménagé ! Pourvu que le nouveau locataire ne soit pas un Djembé man lui aussi !

YouTube – Les Fatals Picards Djembé Man
 





Nostalgie

1 09 2008

 

Ca y est, septembre est là. 1er septembre, qui sonne le glas des vacances… Non, je ne suis pas encore rentrée, mais les mois estivaux sont bel et bien partis. Fini l’effervescence des vacances, l’insouciance de l’été et la nonchalence de cette période où tout tourne au ralentis.
Il faut reprendre le cours de l’année, retourner au boulot, avoir des horaires fixes…. Ca m’ennuie d’avance !
 
J’ai pas envie de faire ma rentrée !
 





Avant gout de l’été

30 06 2008
Bonjour tout le monde !
 
Le soleil est arrivé, annoncant un bien joli été… Avec cette chaleur, devenue si étrangère à nos habitudes, impossible de ne pas se croire en vacances!
 
Rendez vous dans l’album photo pour une petite excursion comme un avant gout des vacances…. La mer, le soleil et une île… Que demander de plus ? Quelques ailerons peut être ?
 
A bientôt
 
Ludivine




Happy birthday !

11 06 2008
Salut les bloggyfriends !
 
Du boulot par dessus là tête en ce moment, et surtout un stage qui me prend tout mon temps ! Je suis navrée de mon (éternelle) absence sur ce blog…
 
Mais j’en profite quand même pour souhaiter un bon anniversaire à ma maman ! Si elle passe par ici…

 
 
A bientôt
 
Bizouilles à tous
 
Ludivine
 





Les Seigneurs de la Mer

12 04 2008
Un film à voir absolument, sorti dans les salles ce mercredi, et qui s’intitule ‘Les Seigneurs de la mer" (SharkWater pour la version anglaise).
 
Réalisé par un jeune biologiste passionné par les requins, ce film est à la fois une déclaration d’amour et un cri d’alerte  pour ces tigres de l’océan. Des Galapagos au Costa Rica, on suit les tribulations de ce scientifique, accompagné de Paul Watson, le guerrier des mers, pour ceux qui le connaissent.
 
Les requins, ces mal-aimes, sont aujourd’hui surexploités, et surtout dans les paradis tropicaux, où on les tue pour leur ailerons qui finissent en soupe dans les restaurants asiatiques. Ce qui donne lieu à un trafic à une échelle que même moi je n’imaginais pas. J’ai été heureuse d’entendre l’avis négatif du réalisateur vis à vis des "Dents de la Mer", et de l’impact que ce film a eu dans l’imaginaire du grand public. Ce film est vraiment à la base de la peur panique des requins… Et du fait qu’on les laisse se faire massacrer dans réagir, parce qu’ils ne nous inspirent que peur et mort.
 
Pour être franche, certe, il y a des scènes assez difficile, et on ne ressort pas indemne de ce film. Mais il devrait être vu par le plus grand nombre, si on veut avoir une chance d’enrayer la machine.
Car comme le dit si bien le protagoniste, si les requins disparaissent, c’est tout l’écosystème qui est menacé. Même si les réflexions sont un peu extrapolées parfois (là, c’est la biologiste qui parle), l’action est nécessaire si on veut pouvoir encore admirer ces créatures magnifiques (là, c’est l’écologiste et l’amoureuse de la Nature qui réagit).
 
Je vous conseille vivement ce reportage, que vous soyez sensibilisés à la cause ou pas, que vous soyez activiste ou simple spectateur. Ce film est  un bijou de pédagogie et d’information, qui nous oblige à réagir et à s’insurger contre ce massacre perpétré impunément.
 
On nous parle sans cesse de développement durable, de protection de l’environnement et d’"écocitoyenneté"… Il est temps d’arrêter les paroles, et d’agir. Vraiment.
 
Ludivine
 
Le site du film pour plus d’information et quelques extraits : http://www.les-seigneurs-de-la-mer.mk2.com/
 

 




Let the sun shining….

9 04 2008
Pas beaucoup d’activités sur ce blog ces derniers temps… Vous m’en voyez navrée, mais ma vie réelle est bien trop chargée pour que j’ai le temps de m’occuper du virtuel…
 
Toutefois, avec les baux jours qui reviennent, je vous fait cadeau d’un nouvel album photo, spécial couchers de soleil…
 
Enjoy !
 
A bientôt, chers bloggonautes…
 
Ludivine




Simetierre

22 02 2008

Le retour de mes critiques littéraires !

Et oui, elle lit la Gludi ! 12h de train sont un prétexte largement convaincant pour entamer un pavé…

 

C’est ansi que je me suis plongée dans le « Simetierre » de Stephen King. Est il utile de préciser, aux vues de ma liste de bouquins visible ci-contre, que M. King est un auteur que j’apprécie ? Au-delà des best-sellers mondialement connus comme « Carrie » ou « Ca », j’aime les livres moins célèbres, à l’image de « Dolores Clairbone » ou « Jessie ». J’aime ses histoires banales, qui peuvent arriver à n’importe qui, n’importe où, et qui entrainent les protagonistes dans une spirale infernale, alors qu’ils n’étaient que des gens normaux au départ.

En cela, « Simetierre » semblait bien parti…

 

Lorsque les Creed viennent s’installer à Ludlow, rien ne les distingue de n’importe quelle famille citadine, ressentant le besoin de s’exiler à la campagne. On retrouve évidemment les laïus de King concernant la dualité de l’esprit humain, et le fait que personne n’est tout noir ou tout blanc.

 

Seulement, cette histoire m’a mise mal à l’aise. Ce n’est qu’une histoire, certes, mais elle dérange. Peut être était ce cela le but de l’auteur.

La critique nous dit que ce livre est sans  doute le plus effrayant jamais écrit par Stephen King. Je n’y ai trouvé d’effrayant que l’atmosphère malsaine qui en échappe.

Une histoire dérangeante, où personne ne s’en sort vraiment. Que cela soit Jud et Norma, les vieux voisins innocents ; Gage, le cadet écrabouillé (oui, c’est le terme) par un camion à tout juste 2 ans ; Rachel la mère de famille tuée par son rejeton revenu d’entre les morts ; Ellie, l’ainée dont on ne connait même pas la conclusion de son triste destin, ou Louis, le père de famille assez abruti pour croire que son fils allait revenir de l’au-delà sous la forme d’un charmant bambin aux fesses talquées… Personne ne ressort de cette histoire. .

 Il ne s’échappe pas d’atmosphère inquiétante, le suspens est absent. En revanche, l’impression d’étouffer, une ambiance lourde, de malaise est présente tout au long du roman.

 

Il faut avoir du culot pour oser pondre une histoire sur le massacre d’un gamin sur une route, avec force de détails ragoûtants, le tout dans l’Amérique profonde des années 80. King l’a fait, mais ce n’est pas pour me combler.

Cette histoire m’a vraiment remuée, mais pas dans le sens escompté. Un roman d’épouvante doit me faire peur. Celui-ci m’a fait souffrir, il m’a touchée et dérangée à la fois. Les innocents sont tous morts, et celui qui a commis ces actes impies que sont de vouloir ressusciter les défunts, s’en sort.

Où est la logique ? Où est la morale, ai-je envie de demander…  

Peut être n’y en a-t-il pas, peut être ne l’ai-je pas compris…

 

Toujours est il que pour une fois, ce n’est pas à regret que j’ai tourné la dernière page d’un livre que je n’aurai peut être pas dû lire en ce moment…

 

Ludivine