Corruption Baleinière Internationale

Peut être l’avez-vous entendu aux infos, la Commission Baleinière Internationale (CBI) se tient cette année à St Kitts & Nevis (z’en avez jamais entendu parlé ?? Nan ? Moi non plus, ça tombe bien…).

Comme à l’accoutumée, le vote pour ou contre le levé du moratoire de 1986 interdisant la chasse commerciale a eu lieu. Et chose inédite, les pro-chasse ont eu la majorité. 33 contre 32, plus une abstention.

C’est la première fois dans l’histoire de la CBI que les pays pro-chasse obtiennent plus de voix que les opposants. Une bien triste épée de Damoclès qui pèse dorénavant au dessus de la tête des baleines.

Car si 75% des voix sont nécessaire à la reprise de la chasse, les 33 voies obetnues ont d’ores et déjà permis la mise en place « La Déclaration de St Kitts » affirmant que le moratoire mis en place il y a 20 ans n’est plus nécessaire dorénavant. Cette déclaration a pour but véritable de démanteler la CBI, seul organisme habiliter à réglementer la chasse, afin de former une association de pays pro-chasse.

 

 

Rappelons toutefois que si cette majorité a été obtenue, c’est de manière frauduleuse, de Japon achetant des pays en échange d’une voix pour la chasse. Notons que la plupart des pays en faveur de cette reprise sont des petites îles ou des pays pauvres, tel que Antigua, la Barbade, le Mali, les îles Marshall, la Mauritanie, St Vincent, Ste Lucie, les îles Salomon ou Tuvalu. Vous ne les connaissez pas tous ? Aucune importance, seules leurs voix comptent !

 

Si la corruption de la CBI est connue de tous, elle est pourtant acceptée sans rechigner, le tout puissant Japon ayant tout pouvoir. Et maintenant, il a également l’avenir des baleines entre ses mains.

Celui-ci ayant déjà décider d’augmenter ses quotas de rorquals communs et de petits rorquals, il vient également d’annoncer la prise de 50 baleines à bosses (espèce jusque là protégées) dans le sanctuaire Antarctique (non reconnu par le Japon).

 

 

Il est totalement révoltant de voir que l’avenir d’espèce en danger, et par là même, d’écosystèmes entiers soient commandité par des relations politiques internationales et des dessous de tables.

La CBI n’a jamais été qu’un écran de fumée, censé contenter les écolos, mais elle prend soudain son apparence réelle : celle d’une marionnette actionnée par le Japon.

 

 

Préparons nous à dire Adieu à des créatures merveilleuses, et pacifiques, qui auront survécu à des milliers d’années d’évolution mais pas à la folie destructrice de l’Homme…

 

Ludivine, bientôt misanthrope.