Magouilles, écologie et politique…

Moult rebondissements à la Commission Baleinière Internationale… Le Japon a décidé de convoquer les pays membres de la CBI ce mois ci, alors que la réunion annuelle n’a normalement lieu qu’au printemps… Les pays anti-chasse (dont la France) ont décidé de boycotter cette réunion, ce que le Japon n’a guère apprécié. Celui ci menace désormais de quitter la CBI si les choses ne s’arrangent pas… Le pays du soleil levant a également annoncé son intention de doubler les prises de petits rorquals (440 à 850) et à confirmer qu’il étendrait bien ses prises aux baleines à bosses et aux rorquals communs…

 

Est il utile de rappeler que le Japon chasse dans le sanctuaire Antarctique, où il est, par définition, interdit de chasser… On estime à 18 000 baleines le nombre de prise du japon dans ce sanctuaire…

 

De plus, le Nisshin Maru, bateau-usine japonais, qui sillonne les eaux Antarctiques est actuellement en difficulté après un incendie s’étant déclaré à bord jeudi dernier, à quelques 100 miles de la plus grande communauté de manchots de Terre Adélie. Celui ci transporte de nombreuses matières dangereuses. Greenpeace et la Nouvelle Zélande ont offert de remorquer le baleinier hors du sanctuaire, afin d’éviter une éventuelle marée noire dans un écosystème encore (relativement) protégé des pollutions anthropiques. Le navire a refusé, assurant que l’incident était sans gravité…

 

 

A l’heure où les marées noires se succèdent partout dans le monde, certains sont encore prêts à laisser faire pour une question d’égo et de politique…

Les baleines se font massacrer pour alimenter les fast-food japonais et les boites pour chiens. Leurs assasins les poursuivent dans des zones protégées où ils enfreignent les lois sans aucune réprimandes. Les pro-chasse ont obtenu la majorité à la dernière CBI. Il y a fort à parier que la chasse commerciale reprendra bientôt.

Le glas des baleines semble retentir sans que qui que ce soit ne l’entende.

 

Sommes nous à ce point égocentriques et bornés pour ne pas nous appercevoir que nous scions la branche sur laquelle nous reposons ? Ne comprenons nous pas que l’Homme, tout supérieur qu’il soit, fait partie de l’écosystème, et qu’à ce titre, il souffre lui aussi des modifications qu’il lui impose ?

 

Mais au fond, ne méritons nous pas ce destin ? Nous avons tout fait pour cela, alors polluons les moindres recoins de notre cailloux, exterminons nos espèces animales et végétales, notre perte n’en sera que plus douloureuse…

 

 

Ludivine, franchement misanthrope.